Les ménages au revenu le plus élevé ont bénéficié de placements, alors que ceux au revenu le plus faible ont affiché une baisse de salaires, a noté l’agence fédérale dans un communiqué.
L’assouplissement des coûts d’emprunt et de l’inflation ont facilité l’épargne et la gestion de la dette, alors que la baisse de la valeur des biens immobiliers a pesé sur la richesse moyenne des jeunes ménages et des moins fortunés, selon la même source.
L’écart de revenu est défini comme l’écart de la part du revenu disponible entre les ménages de la tranche supérieure de 40% de la répartition des revenus et ceux de la tranche inférieure de 40%.
Au premier trimestre de 2025, cet écart a atteint un sommet historique de 49 points de pourcentage.
Les ménages au revenu le plus faible ont connu la plus faible croissance du revenu disponible au premier trimestre de 2025 par rapport à un an plus tôt (+3,2%), puisqu’ils sont le seul groupe où les salaires moyens ont diminué (-0,7%), principalement en raison de la réduction des heures de travail.
Les conditions du marché du travail étaient particulièrement défavorables pour les personnes travaillant dans les secteurs de l’exploitation minière et de la fabrication, a relevé l’institut national.
Dans un contexte d’incertitude économique, les conditions du marché du travail se sont récemment détériorées, a noté Statistique Canada.
Le taux d’emploi, soit la proportion de la population âgée de 15 ans et plus qui occupe un emploi, suit une tendance à la baisse depuis le début de 2023.
