« Lorsque des groupes organisés planifient des activités dans le but de faire avancer une idéologie et planifient des perturbations très, très graves, alors oui, nous envisagerons des infractions terroristes », a affirmé M. Parkinson sur les ondes de la BBC. Les suspects inculpés jusqu’à présent ont été accusés de troubles violents, ce qui peut entraîner une peine de cinq ans d’emprisonnement, tandis que d’autres font l’objet d’une enquête pour le chef d’accusation plus grave d’émeute, qui peut conduire à dix ans de prison. « Il existe des lignes directrices en matière de condamnation qui indiquent que de nombreuses personnes qui ont été arrêtées seront condamnées à une peine d’emprisonnement immédiate », a assuré le responsable britannique, martelant qu’il ne devrait y avoir « aucun doute sur le fait qu’ils iront en prison ».
Les premières violences ont débuté sur fond de fausses rumeurs sur le profil du suspect d’une attaque au couteau ayant causé la mort de trois fillettes à Southport dans le nord de l’Angleterre. Il a été présenté à tort comme un demandeur d’asile arrivé sur une embarcation de fortune.
Depuis, le Premier ministre britannique, Keir Starmer a promis de prendre « toutes les mesures nécessaires pour mettre fin aux désordres », alors que la secrétaire d’État à la Justice, Heidi Alexander, a précisé qu’un total de 6.000 policiers spécialisés dans le maintien de l’ordre seront mobilisés et 567 places de prison seront libérées.