Dans ce sillage, il a souligné que la réalisation des objectifs clairs fixés par le Roi Mohammed VI, en matière d’investissement, au cours de la période allant de 2022 à 2026, constitue une « priorité pour le gouvernement ».
Le ministre a ainsi noté que ces estimations signifient que « nous sommes en phase avec les objectifs fixés en matière d’investissement, d’autant plus que les indicateurs pour l’année 2024 et les années à venir sont très positifs ». Grâce à la nouvelle charte de l’investissement, la Commission nationale des investissements a approuvé, au cours de 5 réunions, des projets d’une valeur de 173 MMDH, qui créeront environ 100.000 emplois, a-t-il fait savoir, ajoutant que 82% de ces projets ont démarré les travaux de construction, et que « la situation des investissements directs étrangers s’est améliorée au début de l’année 2024, atteignant des niveaux records ».
Dans sa réponse à une autre question du groupe du Progrès et du Socialisme sur « l’atteinte de la complémentarité entre l’investissement public et privé », le ministre a indiqué que le Maroc mise sur l’investissement productif pour renforcer le rôle du secteur privé, afin de construire une économie forte. Et de relever que les investissements publics sont nécessaires pour stimuler les investissements privés, notamment dans les domaines des infrastructures et de l’énergie, afin d’améliorer la compétitivité et l’attractivité de toutes les régions en matière d’investissements. Dans cette même veine, il a soulevé que le ministère a élaboré une stratégie nationale de développement des investissements privés à l’horizon 2026, en tenant compte des dimensions régionale et sectorielle, sur la base d’une approche collaborative impliquant tous les acteurs des secteurs public et privé, tant au niveaux central que régional, afin de les mobiliser autour d’objectifs communs dans le domaine de l’investissement privé et d’assurer une cohérence avec les investissements publics prévus.