Cette nouvelle thérapie cellulaire détruit le mécanisme de défense des tumeurs et constitue une avancée importante dans la lutte contre ces types de cancers, a affirmé l’université dans un communiqué.
Les tumeurs du pancréas et du côlon sont protégées par un « bouclier » de tissu conjonctif, rendant la radiothérapie difficile, a-t-on souligné, notant que la thérapie mise au point est capable de détruire à la fois les cellules du tissu conjonctif et les cellules cancéreuses. L’équipe, dirigée par la professeure Evelien Smits, a découvert que les cellules du tissu conjonctif et cancéreuses étaient porteuses d’une certaine molécule, qui est spécifiquement ciblée par cette nouvelle thérapie.
Le nouveau procédé de traitement se compose de « cellules tueuses naturelles », qui reconnaissent les cellules cancéreuses et les détruisent, constituant ainsi des cellules immunitaires de choix pour lutter contre le cancer, a expliqué la chercheuse Astrid Van den Eynde. Les scientifiques ont modifié les « cellules tueuses naturelles » en laboratoire pour les rendre encore plus efficaces contre la maladie. « Nous les avons dotées d’une sorte de bras supplémentaire », a poursuivi Van den Eynde.
Ces cellules peuvent en outre être produites à grande échelle à partir du sang de donneurs sains, ce qui réduit le coût par traitement, a précisé l’université, ajoutant que l’équipe de recherche ambitionne, dans un deuxième temps, de tester la nouvelle thérapie cellulaire sur d’autres types de cancer.