« Le gouvernement fera respecter cette loi », a déclaré Lula lors d’un meeting à Brasilia en présence de centaines de femmes qui ont salué la promulgation du texte.
Le président a toutefois reconnu que la nouvelle législation suscitait des grincements de dents dans certains milieux économique.
La nouvelle législation modifie le corps des lois sur le travail, qui date de 1943, rassemble toutes les normes qui régissent le travail et stipule que l’égalité de salaires entre les hommes et les femmes exerçant les mêmes fonctions est « obligatoire ».
Le texte prévoit également des mécanismes de transparence et de rémunération à respecter par les entreprises, crée des outils de contrôle pour garantir le respect de la loi et prévoit de lourdes amendes pour les personnes qui refusent de s’y conformer.
Selon les statistiques officielles, les femmes représentent 51,1 % de la population brésilienne, gagnent environ 22 % de moins et n’occupent que 37 % des postes de direction dans les entreprises.
En mars, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, Lula avait relancé le programme « Femmes vivant sans violence », qui prévoit la construction de 40 nouvelles « Maisons des femmes brésiliennes », qui offrent une prise en charge globale aux victimes de la violence, grâce à un investissement d’environ 72 millions de dollars.
La ministre de la femme, Aparecida Gonçalves, a déploré que « shaque jour, trois femmes sont tuées au Brésil juste parce qu’elles sont des femmes », notant que la lutte contre ce phénomène est un combat politique urgente.