M. Sullivan, qui intervenait jeudi soir devant un centre de réflexion à Washington, a indiqué qu’il allait rencontrer également des représentants de l’Inde et des Émirats arabes unis pour discuter de « nouveaux domaines de coopération entre New Delhi et le Golfe ».
Citant des sources anonymes, l’agence Bloomberg a indiqué que le conseiller à la sécurité nationale du président américain Joe Biden rencontrera le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman.
Le déplacement de M. Sullivan est « un nouveau signe de la détermination de l’administration à aplanir les relations difficiles avec le royaume », a ajouté le média américain qui a rapporté que le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, se rendra en juin en Arabie Saoudite pour une réunion de la Coalition mondiale pour vaincre Daech.
Dans son intervention devant le « Washington Institute for Near East Policy », M. Sullivan a qualifié la politique de l’administration américaine au Moyen-Orient de « réaliste et pragmatique ». Tout en disant vouloir « éviter les grands projets et les promesses irréalistes de changement transformationnel », il s’est néanmoins dit « ambitieux et optimiste » quant à ce qui peut être réalisé.
Selon les médias américains, cette première réunion du genre entre les États-Unis, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Inde se focalisera sur les questions de la diversification des chaînes d’approvisionnement et les investissements dans des projets d’infrastructures stratégiques, notamment les ports, les chemins de fer et les minerais.