RTE estime toutefois très faible à modéré le risque pour la sécurité d’approvisionnement en électricité dans les prochaines semaines, selon un communiqué de la société.
Parmi les raisons avancées à ce risque, le gestionnaire relève que la survenue d’épisodes de froid précoce ou sévère est très peu probable d’ici à fin octobre, mais aussi que le remplissage des stocks de gaz en France et en Europe a désormais atteint des niveaux très élevés.
En dévoilant ses scénarios pour l’hiver, le 14 septembre dernier, RTE avait placé la sécurité d’approvisionnement électrique sous vigilance renforcée, et ce, dès l’automne, un fait exceptionnel.
Dans un contexte de crise énergétique, à l’approche de l’hiver, l’Hexagone se trouve en effet fragilisée par une production électrique nucléaire au plus bas en raison notamment de travaux de maintenance et de problèmes de corrosion.
De surcroit, le mouvement de grève pour les salaires qui touche le parc nucléaire depuis plusieurs semaines peut avoir un impact sur le planning de retour en production de certains réacteurs, selon Électricité de France (EDF). L’électricien a déjà repoussé le redémarrage de cinq réacteurs.