Le groupe souhaite embaucher 6.000 ingénieurs et managers ainsi que 1.500 ouvriers et techniciens. « Ces embauches sont destinées à des projets qui concernent le matériel roulant, la signalisation et les services », précise dans un communiqué Alstom, qui compte aujourd’hui 72.000 salariés dans le monde.
Dans le détail, le groupe compte recruter 3.900 personnes en Europe, 1.700 en Asie-Pacifique, 1.500 en Amérique du Nord et du Sud et 400 en Afrique, Moyen-Orient et Asie centrale. Parmi ces postes à pourvoir, un millier se trouve en France, où se situe le siège de la compagnie. Alstom cherche notamment des gens spécialisés dans l’ingénierie mécanique et système, les services mais aussi des soudeurs qualifiés pour ses sites de production.
Dans le monde, le constructeur a annoncé vouloir recruter des chargés de projets et d’appels d’offres et des profils très qualifiés dans le domaine de la tech comme des ingénieurs système ou des scientifiques spécialistes de données.
« L’entreprise a doublé de taille il y a un an (avec le rachat du Canadien Bombardier Transport), on est présents dans 70 pays et notre carnet de commandes est assez significatif, donc on a des besoins partout dans le monde pour exécuter les contrats », a indiqué la directrice des ressources humaines du groupe, Anne-Sophie Chauveau-Galas, citée par les médias de l’hexagone.
« On aimerait aussi attirer plus de femmes dans les métiers techniques », a-t-elle souligné, précisant que la compagnie souhaitait faire passer la proportion de femmes parmi les cadres et ingénieurs de 23 % à 28 % en 2025.
Alstom a annoncé jeudi un chiffre d’affaires en progression de 5,2 % au troisième trimestre de son exercice décalé. La compagnie prévoit une croissance annuelle de son chiffre d’affaires de 5 % en moyenne d’ici 2024-2025.