Selon la BERD, ce prêt permettra à aider plus de 6.800 agriculteurs et leurs familles afin qu’ils accèdent à l’eau d’irrigation.
Ce prêt, accordé au ministère tunisien de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, sera dédié à la restauration et la rénovation de l’infrastructure hydraulique vieillissante qui dessert 37 oasis dans les gouvernorats de Gabès, Gafsa, Kebili et Tozeur.
D’après la BERD, ces oasis sont la principale source d’emplois et de revenus dans la région, l’agriculture irriguée fournissant des emplois à 35% de la population active.
En outre, grâce à l’appui du Secrétariat d’Etat suisse à l’économie (SECO), le projet comprendra un programme destiné à améliorer les opportunités économiques des femmes et des jeunes dans les oasis, selon l’institution financière européenne.
Le projet a été élaboré conformément aux plans stratégiques de développement de la Tunisie, qui placent la gestion durable de l’eau parmi les principales priorités du pays, notamment dans la région du sud, où la population dépend fortement de l’agriculture irriguée comme principale source de revenus.
La modernisation de l’infrastructure hydraulique aidera à améliorer l’approvisionnement en eau et à accroître le rendement de la production locale de palmiers dattiers.
L’investissement de la BERD se complète de subventions d’assistance technique d’un montant de 4,4 millions d’euros (14,2 MD) destinées à appuyer la préparation et la mise en œuvre du projet ainsi que le renforcement des institutions.
Les activités de coopération technique viseront l’élaboration d’une stratégie de gestion durable de l’eau et la recherche de possibilités de création de revenus futurs qui réduisent la dépendance à l’égard des ressources en eaux souterraines fossiles.
Elles favoriseront l’esprit d’entreprise et la formation chez les femmes et les jeunes.
Depuis le début de ses opérations en Tunisie en 2012, la BERD a investi plus de 1,3 milliard d’euros (4,2 milliards de dinars) à travers 55 projets, dans les secteurs privé et public.