Dans une interview à la chaîne américaine CNBC, M. Bourla a reconnu l’existence de « beaucoup d’inconnues » autour du nouveau variant détecté en Afrique du Sud.
« Nous saurons l’essentiel de ce qu’il y a à savoir d’ici quelques semaines », a-t-il dit.
Il a également relevé qu’il faut notamment mener des tests pour évaluer l’efficacité des vaccins actuels, développés avec BioNTech, contre Omicron.
« Si le vaccin (actuel) protège moins et que nous avons besoin de créer un nouveau vaccin, nous avons commencé à travailler dessus vendredi, nous avons fait notre premier modèle d’ADN, qui est la première étape du développement d’un nouveau vaccin », a-t-il expliqué.
Pfizer a déjà créé par le passé deux nouvelles versions de son vaccin en moins de cent jours, contre les variants Delta et Beta, qui n’ont finalement pas été utilisées. Au besoin, « en 95 jours, nous aurons le nouveau vaccin » contre Omicron, a assuré M. Bourla, ajoutant que le groupe pharmaceutique a les capacités de produire au besoin quatre milliards de doses l’an prochain.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé, le variant Omicron du Covid-19 présente « un risque très élevé » au niveau mondial. L’OMS a en outre reconnu que de nombreuses inconnues demeurent: sa contagiosité, le niveau de protection conféré par les vaccins anti-Covid existants, la gravité des symptômes.