Ces exercices se déroulent au Tadjikistan sur le terrain d’entraînement de Kharb-Maïdon, à seulement 20 km de la frontière afghane. Quelque 2.500 militaires de Russie, du Tadjikistan et d’Ouzbékistan doivent y participer, a déclaré dans un communiqué le district militaire central de l’armée russe.
Les manœuvres doivent se poursuivre jusqu’au 10 août en parallèle avec d’autres exercices russo-ouzbèkes impliquant 1.500 hommes à Termez, dans le sud de l’Ouzbékistan, également près de la frontière afghane.
Le chef de l’état-major de l’armée russe, Valéri Guérassimov, est arrivé jeudi en Ouzbékistan pour observer ces manœuvres au cours desquelles des troupes russes et ouzbèkes ont simulé des opérations de « reconnaissance de la zone » et ont « trouvé et détruit le camp de groupes armés illégaux », selon un communiqué du ministère russe de la Défense.
« La principale menace pour la région d’Asie centrale provient aujourd’hui du côté afghan », a déclaré le général Guérassimov, pendant une rencontre avec son homologue ouzbek Choukhrat Khalmoukhamedov.
« Le retrait hâtif des forces étrangères d’Afghanistan a provoqué une dégradation rapide de la situation et (…) une explosion des activités terroristes », a-t-il déploré.
Dans ce contexte, la Russie et l’Ouzbékistan « doivent être prêts à résister ensemble à des bandes terroristes », a souligné le général Guérassimov.