"Aucun accord n’a été conclu pour le moment, mais leurs équipes respectives ont hâte de se rencontrer" à nouveau, a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders, dans un communiqué.
Kim Jong Un et le président américain Donald Trump ont quitté dans des convois séparés le lieu de leur sommet à Hanoï, sans participer à la "cérémonie publique de signature d’un accord conjoint" initialement prévue.
Donald Trump a assuré jeudi qu’il n’était "pas pressé" et privilégiait le fait d’arriver à "un bon accord" sur le nucléaire nord-coréen.
Kim Jong Un a déclaré de son côté qu’il ne serait pas venu à Hanoï pour un sommet avec Donald Trump s’il n’était pas prêt à la dénucléarisation. "Si je ne l’étais pas, je ne serais pas là", a indiqué le dirigeant nord-coréen, répondant à une question d’un journaliste.
Mais les deux parties divergent sur le sens du terme dénucléarisation et interrogé sur d’éventuelles mesures concrètes, le dirigeant nord-coréen est resté vague: "c’est ce que nous sommes en train de discuter".
Au cours de leur premier sommet, en juin à Singapour, le président américain et le dirigeant nord-coréen avaient écrit une page d’histoire mais signé une déclaration commune sans véritables engagements concrets.
Huit mois après, des avancées concrètes étaient donc attendues, au-delà des paroles chaleureuses.
Donald Trump devait tenir une conférence de presse à 07H00 GMT avant de quitter le Vietnam.
Il devra sans doute faire face à des questions sur la fin inattendue du sommet et sur la crise qui sévit dans son pays après que son ancien conseiller et avocat, Michael Cohen, ait accusé devant le Congrès le président américain d’être un "escroc" menaçant, aux liens suspects avec la Russie et qui n’a pas hésité à acheter le silence d’anciennes maîtresses.