Les artisans de cet exploit technologique croient bien faire d’un rêve une réalité : décoller à 11.000 pieds pour survoler les embouteillages plutôt qu’être empêtré dans le trafic.
"Imaginez, vous êtes coincés, vous prenez alors une petite route, jusqu’à l’aéroport le plus proche, et vous décollez", explique Chris Klok, designer de cette machine, mi-hélicoptère, mi-voiture.
La Liberty fait au premier regard penser à une cabine d’hélicoptère très allongée, avec sur le toit des pales repliées, et un aileron à l’arrière. Elle est dotée d’un moteur de 200 chevaux destinée au vol ainsi qu’un second moteur d’une centaine de chevaux permettant de parcourir plus de 1.000 kilomètres, à une vitesse atteignant 160km/h.
D’après le constructeur hollandais, il s’agira du tout premier véhicule au monde à obtenir les certifications pour rouler sur terre et voler dans les airs. "On s’attend à ce que tout ça se concrétise d’ici l’année prochaine", affirme-t-on auprès de la société qui se dit fin prête à entamer ses premières livraisons.
Vendue à partir de 399.000 dollars, Liberty transforme ainsi en réalité un vieux rêve des amateurs de science-fiction. Mais de fait, estiment nombre de spécialistes, même si l’entreprise parle bel et bien de voiture volante, on a plutôt l’impression qu’il s’agit d’un hélicoptère capable de rouler.
L’impression générale qu’elle donne est plus proche d’une cabine d’avion que d’un habitacle d’une berline. Entre les jambes du conducteur peut se déployer un manche pour piloter en vol. Mais il semble un peu compliqué de passer de la configuration route à la configuration vol.
Selon Chris Klok, "il faut procéder à un certain nombre de manœuvres et de vérifications techniques qui prennent environ 10 minutes".