Selon le président de la CCFA et ancien ministre des Affaires étrangères, Hervé de Charrette, cette manifestation de grande envergure doit aborder trois volets indissociables dans la relation franco-arabe : politique, économique et humain.
"Autant les relations politiques sont intenses autant les relations économiques sont faibles", a déploré M. de Charrette lors d’une rencontre avec la presse à la veille de ce forum.
"Tout est à faire dans le domaine économique », a-t-il dit, insistant sur la valorisation du rôle de l’élite d’origine arabe en France dans le développement des échanges et des relations franco-arabes.
A ce propos, Hervé de Charrette a annoncé que la CCFA souhaite identifier en France 100 individus représentant l’élite des Français d’origine arabe. "Un groupe des 100 qui sont appelés à devenir 1.000 et 10.000", a-t-il poursuivi.
Pour le secrétaire général de la Chambre de commerce, le Saoudien Saleh ben Bakr al-Tayar, cette élite représente "une valeur ajoutée pour la France".
Les échanges commerciaux entre la France et le monde arabe sont revenus en 2009 à leur niveau de 2006 – 41 milliards d’euros -, a regretté Dr Tayar, en appelant à les relancer.
Ont été conviés à ce forum Adnan Kassar, ministre d’Etat libanais, le secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Amr Moussa, Naguib Sawiris, président du groupe Orascom, Christian de Boissieu, président du Conseil d’analyse économique auprès du premier ministre français.