Selon ce rapport, rendu public mercredi, l’ONU devra désormais assumer certaines fonctions en matière de sécurité et de logistique qui étaient jusqu’à présent assurées par les Etats-Unis, chose qui ne sera possible "qu’avec un appui financier important des Etats Membres".
Le retrait des forces américaines aura probablement des conséquences à court et à moyen terme, écrit M. Ban, relevant que les groupes armés en Irak ont modifié leurs tactiques et ont davantage recours à des armes à longue portée sans viser de cible précise.
"Les activités des groupes armés d’opposition continueront de présenter un risque significatif pour les opérations menées par l’ONU dans le pays", souligne le rapport, en allusion à l’augmentation des tirs indirects contre la zone internationale, qui sont passés de 29 incidents en 2009 à plus de 50 en 2010.
"L’augmentation récente du nombre d’incidents dans tout le pays, notamment dans le nord et à Bagdad, ainsi que les attentats contre les forces irakiennes et des civils innocents reste particulièrement préoccupante", a déploré M. Ban.
"J’espère sincèrement que la formation d’un nouveau Gouvernement se traduira par une amélioration de la sécurité dans le pays", a-t-il poursuivi, estimant, toutefois, que la situation restera "difficile dans un avenir prévisible".
Les différents attentats qui ont visé récemment des installations de l’ONU en Irak "nous rappellent clairement les dangers auxquels le personnel de l’ONU est confronté quotidiennement", a conclu le chef de l’ONU.
Le 31 août dernier, les troupes américaines ont achevé leur mission de combat en Irak à la date fixée par le président Barack Obama.
Ce dernier, rappelle-t-on, avait promis le départ définitif de toutes les forces US d’Irak vers la fin de 2011.
MAP