"La situation est sérieuse. On ne peut pas sous-estimer les menaces d’Al-Qaida au Maghreb Islamique dans la région qui représente une source d’instabilité. Aucun Etat dans la région n’est à l’abri des menaces terroristes d’AQMI, y compris la Grande-Bretagne. Tous les Etats sont concernés et doivent coordonner leurs efforts pour faire face à ces dangers" a estimé M. Burt dans un entretien publié mardi par le quotidien Le Matin du Sahara et du Maghreb.
"Nous pouvons aider les pays qui sont directement concernés par ces menaces, à travers une coopération étroite en matière de renseignements et en soutenant les forces de sécurité de ces pays" afin qu’elles soient mieux préparés pour affronter les attaques terroristes. "A ce niveau, je pense que le Maroc est un partenaire fondamental", a-t-il indiqué.
Concernant la question du Sahara, le ministre a affirmé que la Grande Bretagne insiste sur "la nécessité de parvenir à une solution négociée et mutuellement acceptée", estimant qu’il est certain que n’importe quel problème qui reste sans solution peut limiter l’efficacité de la lutte contre le terrorisme.
Evoquant la situation au Proche-Orient, M. Burt a souligné que "le Maroc a joué historiquement un rôle fondamental dans le règlement du problème du Proche-Orient", relevant que "la région traverse une période délicate".
Pour lui, trouver une solution ne sera pas une chose facile, chaque partie doit faire des concessions et les amis des peuples de la région du Moyen-Orient doivent jouer un rôle plus grand pour parvenir à une solution, a-t-il souligne en substance.