Il a dit "assumer la responsabilité directe" de la lenteur de la reprise économique, mais que ce vote n’était pas un désaveu pour l’ensemble de sa politique.
La situation économique au coeur des préoccupations des électeurs
"J’ai dit à John Boehner (futur président de la Chambre) et à Mitch McConnell (chef de la minorité du Sénat) que j’étais prêt à travailler avec eux", a dit Barack Obama lors de sa première conférence de presse depuis le scrutin.
"Nous avons stabilisé l’économie. Nous avons des créations d’emplois dans le secteur privé. Mais les Américains ne ressentent pas les effets de ces progrès", a reconnu le président, alors que le taux de chômage reste élevé dans le pays, à 9,6%.
Les Américains "veulent que l’emploi revienne plus vite, ils veulent plus de pouvoir d’achat, et ils veulent que leurs enfants aient les mêmes possibilités que celles qu’ils ont eues", a-t-il ajouté.
Selon un sondage sortie des urnes, 62% des électeurs américains ont affirmé que la situation économique était en tête de leurs préoccupations lors du scrutin.
Interrogé sur les réductions budgétaires réclamées par la nouvelle majorité de droite, le président Obama a refusé par avance de "tailler dans les investissements essentiels qui vont nous assurer une économie compétitive et en croissance dans les années à venir".
M. Obama a ainsi cité l’éducation, la recherche sur l’automobile propre et les grandes infrastructures de transports, telles que des chemins de fer ou des aéroports.
Il a invité les républicains à définir avec lui des priorités communes, avertissant qu’il y aurait "des choix difficiles".
"Dans ces discussions budgétaires", a-t-il résumé, "la clé sera de savoir distinguer entre ce qui n’amène pas de croissance, ce qui n’est pas un investissement pour l’avenir et les choses qui sont indispensables pour garantir la croissance future du nombre d’emplois".