Appel « urgent » d’un centre européen (CECDC) pour assurer la protection de Mostafa Salma Ould Sidi Mouloud


Communication telephonique avec Mustapha Salma
envoyé par Comite-Mustapha-Salma. – L'info internationale vidéo.

Le Centre euro-méditerranéen pour la Coopération et la Diplomatie citoyenne (CECDC) a lancé, mercredi à Bruxelles, un appel "urgent" aux communautés belge et européenne pour assurer la protection de Mostafa Salma Ould Sidi Mouloud, lors de son retour aux camps de Tindouf en Algérie, sa vie étant "aujourd’hui menacée".

"La vie de Mostafa Salma Ould Sidi Mouloud, inspecteur général de +la police du polisario+, est aujourd’hui menacée suite aux déclarations faites lors d’une conférence de presse tenue à Smara, sa ville de naissance, le 9 août 2010", a averti le CECDC, basé à Bruxelles, dans une lettre adressée à des députés fédéraux belges, à la présidence Belge de l’Union européenne ainsi qu’aux membres de la Commission et du Parlement européens.

Dans cette lettre, dont copie est parvenue jeudi à la MAP, le Centre ajoute que "soucieux de délivrer les Sahraouis du calvaire qu’ils subissent depuis trop longtemps dans les camps de Tindouf, en Algérie, M. Ould Sidi Mouloud avait indiqué que le projet d’autonomie tel que proposé par le Maroc aux instances onusiennes en 2007, est une solution possible. Une option qui nécessite, selon lui, d’être expliquée aux habitants des camps de Tindouf".

"Envisager de sensibiliser le +polisario+ et les populations des camps à l’option de l’autonomie lui vaut aujourd’hui l’interdiction au péril de sa vie d’accéder aux territoires des camps de Tindouf où il réside pourtant depuis plus de 31 ans", poursuit le document, soulignant que "les membres de sa famille ainsi que les populations dans les camps sont expressément menacées de représailles en cas de manifestation de soutien à Ould Sidi Mouloud".

"Il subit aujourd’hui de véritables pressions de l’Etat major du +polisario+. Interdit d’accès aux camps de Tindouf, il est empêché de retrouver sa famille, sa femme et ses cinq enfants, dont la dernière est née en son absence", déplore le Centre.

"Depuis la ville mauritanienne de Zouirate, sur sa route vers les camps de Tindouf, M. Ould Sidi Mouloud a lancé un appel et un cri d’alarme à la communauté internationale pour que ses droits et libertés fondamentales ainsi que ceux des membres de sa famille puissent être garantis", lit-on encore dans la lettre.

Et le Centre d’exhorter le Parlement européen à réagir: "le Parlement européen ne peut demeurer insensible à la situation de Ould Sidi Mouloud".

"Engagé sur le terrain des droits humains et des libertés fondamentales, le Parlement européen se doit de faire toute la lumière sur ce dossier en interpellant l’Algérie, responsable du sort des sahraouis sur son territoire en vertu des obligations statutaires du HCR, en demandant expressément l’accès et le retour de Ould Sidi Mouloud en toute sécurité auprès de sa famille dans les camps de Tindouf, le plein respect des droits et libertés fondamentales dans les camps pour des populations qui ne peuvent être privées de leur droit à la liberté d’expression", ajoute le document.

"Le Parlement européen se doit de se saisir en urgence de ce dossier afin de permettre la réintégration de Ould Sidi Mouloud dans ses droits légitimes et de demander l’inscription de ce dossier à l’ordre du jour de la prochaine Commission des Affaires étrangères", souligne la lettre.

Avec agence

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