"Qu’il me soit permis d’élever des prières, en ce moment de bénédiction, pour que toutes les personnes privées injustement de leur liberté ou menacées dans leur vies retrouvent très vite leurs familles et leurs proches", a dit mardi soir Mohammed Moussaoui dans son discours à l’occasion du traditionnel Iftar, un repas de ruture du jeûne pour célébrer les valeurs de fraternité et de partage.
M. Moussaoui s’est, par ailleurs, réjoui, de voir le CFCM imprimer de manière définitive le culte musulman au cœur du paysage religieux français, ajoutant que "L’islam de France a toute sa place dans notre République au même titre que les autres cultes".
Le président du CFCm a déploré que l’emballement médiatique et politique autour de la place de l’islam et de sa capacité à s’intégrer dans la société a nourri une forme de crispation et menacé le vivre-ensemble, soulignant toutefois que "Notre propos n’est nullement d’entonner un quelconque refrain victimaire, mais force est de constater que les débats se sont transformés en une polémique sur l’islam".
"L’élan de solidarité et de soutien exprimés par les forces vives de la Nation, ainsi que les rappels des principes qui fondent la République, ont renforcé notre confiance dans la capacité de notre Pays à endiguer ce phénomène avec la fermeté et le volontarisme nécessaires", a-t-il poursuivi.
Ont été présents à cet Iftar, notamment, le ministres de l’Intérieur, chargé des cultes, Brice Hortefeux, Eric Besson, ministre de l’Immigration, et les deux Secrétaires d’Etat Nadine Morano et Fadéla Amara, ainsi que . Monseigneur le Cardinal Président de la conférence des Evêques André Vingt-Trois, le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim et le Président du Consistoire Central, Joël Mergui et le recteur de la grande mosquée de Paris, le Dr Dalil Boubakeur.