L’idée de cette taxe était de constituer un fonds d’urgence susceptible de financer de futures opérations de sauvetage du secteur bancaire. Mais certains pays n’ayant pas frôlé de faillite bancaire, comme le Canada, l’Australie et les principaux pays émergents, comme l’Inde et le Brésil, s’y opposaient.
Dans leur communiqué, les ministres des Finances et banquiers centraux s’accorderont sur le principe qu’il reviendra aux banques de supporter le coût de plans de sauvetage et de renflouement pilotés par des gouvernements, mais seulement si ces plans sont nécessaires.
Pas question donc de créer un fonds d’urgence "préventif" financé par cette taxe bancaire.
La déclaration de Busan introduira une nouvelle formulation, reconnaissant que certains pays n’ont pas eu à engager de plans de renflouement de leurs banques et qu’ils pourront par conséquent rechercher d’autres politiques possibles, a ajouté ce haut responsable sous couvert d’anonymat.
La réunion de Busan prépare le sommet qu’accueillera Toronto les 26 et 27 juin prochain.