Prothèses mammaires : la marque PIP n’a pas obtenu de certificat d’enregistrement au Maroc (ministère)
La Société Marocaine de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique (SMCPRE) confirme "la non utilisation de cette marque de prothèse par les membres de cette société", ajoute le communiqué à l’issue d’une réunion, mardi, du Président de l’Ordre National des Médecins, du Président et des membres de la SMCPRE, des directeurs centraux au ministère de la santé et des responsables du Centre Marocain de Pharmacovigilance.
Le Maroc n’a jamais été cité comme pays importateur de ce type de prothèses, souligne le texte, invitant les femmes marocaines ayant eu recours à une chirurgie réparatrice ou esthétique à l’étranger au cours de laquelle cette marque d’Implant aurait pu être utilisée à consulter leurs médecins traitants en vue d’assurer un suivi approprié.
Les membres de la SMCPRE sont disposés à assurer le suivi de personnes porteuses d’implants ainsi que la première charge médicale qui convient, précise la même source.
Dans le cadre du dépistage précoce du cancer du sein, les femmes porteuses de prothèse mammaire sont tenues au même titre que les autres femmes, à une surveillance clinique et mammographique régulières.
Le Centre National de Pharmacovigilance du ministère de la Santé, dont le rôle est la surveillance des effets indésirables de tous les produits de santé y compris ceux liés à l’utilisation des prothèses, est à la disposition des professionnels et de la population, ajoute le communiqué.
Le ministère invite également tous les professionnels de santé à disposer d’une traçabilité de tout dispositif médical utilisé et à déclarer au centre Marocain de Pharmacovigilance les cas d’effets indésirables observés.
Les patients peuvent également contacter le centre par téléphone 24 heure sur 24 au numéro suivant 0 801 000 180.
Les prothèses mammaires siliconées, commercialisées depuis 2001 par la société P (PIP), en liquidation Judiciaire depuis Mars 2010, font l’objet de l’actualité médico-scientifique, à travers le monde du fait notamment de l’augmentation du nombre de fissures et ruptures liées à un problème de matériel défectueux, et de controverse pour leur liens éventuels avec l’apparition de cancer, mais non encore prouvés, signale le communiqué.