"Si les autorités libyennes en font la demande, l’OTAN est disposée à discuter avec eux de la manière dont elle pourrait les aider, en particulier en matière de la réforme du secteur de la Défense et de la modernisation de leurs forces armées", a précisé M. Daalder, lors d’une table ronde avec des journalistes au Centre de la presse étrangère (FPC) de Washington.
Le responsable américain a fait savoir à cet égard que la Libye pourrait également rejoindre le "Dialogue méditerranéen", partenariat liant l’Alliance atlantique à sept autres pays méditerranéen non membres avec comme objectif de renforcer la sécurité dans le bassin méditerranéen.
M. Ivo Daalder a par ailleurs affirmé que l’ensemble des opérations militaires de l’Otan en Libye ont cessé avec la fin de l’opération "Protecteur unifié" le 31 octobre dernier, soulignant que cette opération a réussi à achever l’ensemble de ses objectifs, à savoir en premier lieu la protection des civils libyens.
Dans le cadre de cette opération, l’Otan avait imposé une zone d’exclusion aérienne en Libye tout en bombardant les positions des forces loyales à Mouammar Kadhadi, sur la base des résolutions 1970 et 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui avaient imposé des sanctions contre l’ancien régime libyen et autorisé des mesures pour protéger les civils.