Chose rare, le chef de l’Assemblée a même menacé d’une suspension de séance, ce qui n’arrive quasiment jamais au Palais Bourbon. Il l’a tout de même levée.
Plus tard, Bernard Accoyer a reproché implicitement à François Baroin des propos "inadaptés" à la reprise de la séance. Il a promis de transmettre la demande d’excuses de Jean-Marc Ayrault à Baroin, ainsi qu’au gouvernement. Le ministre de l’Economie a proféré "une forme d’insulte aux citoyens français", a estimé le président des députés PS. "François Baroin est peut-être fatigué, soumis à des pressions je peux le comprendre, mais là il est allé trop loin", a réagi le député-maire de Nantes, en sortant de l’Hémicycle.
Après une demande d’excuses du chef de file des députés PS, Jean-Marc Ayrault, à la reprise des débats budgétaires, Accoyer a répondu que «la parole était libre» dans l’hémicycle mais qu’on «ne peut que regretter certains propos inadaptés». Il a promis de transmettre la demande d’excuses à Baroin, ainsi qu’au gouvernement.
Le ministre de l’Economie a proféré «une forme d’insulte aux citoyens français, s’était insurgé Ayrault, en sortant de l’hémicycle. François Baroin est peut-être fatigué, soumis à des pressions je peux le comprendre, mais là il est allé trop loin.»
«La droite se sent tellement propriétaire de la France que pour elle, toute alternance démocratique du pouvoir est un vol des droits inaliénables de l’oligarchie, moque la députée du Parti de gauche, Martine Billard. Il est vraiment temps qu’ils dégagent!» Dans un communiqué, le président du PRG, Jean-Michel Baylet, pointe «la fébrilité de la majorité [qui] n’excuse pas ce type de propos contraires à nos valeurs républicaines et démocratiques».