"Pas justifié" selon la RATP, ce mouvement des conducteurs du RER B fait suite à la découverte en septembre de poussières d’amiante, un matériau cancérigène, sur plusieurs trains. Les conducteurs, qui craignent que de l’amiante ne soit présente sur d’autres rames, évoquent un "risque" pour leur santé et celle des voyageurs."Nous demandons une analyse globale sur l’ensemble des trains", a dit à Reuters Patrick Sivadier, délégué syndical de la ligne B chez Sud-RATP.
La RATP précise que 13 rames ont été immobilisées depuis septembre en raison d’une suspicion de poussières d’amiante et qu’elles seront toutes nettoyées dans les deux à trois mois à venir. La direction ajoute que sur une quarantaine de mesures d’air ambiant réalisées seule une s’est révélée positive, "à des niveaux très inférieurs aux normes".
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