Principal angle d’attaque : son poids. Dans le Late Show, sur CBS, l’humoriste David Letterman avait listé les dix différences qu’induirait la présidence de Chris Christie. Par exemple : "les citoyens imposables devraient payer pour le deuxième siège du président sur Air Force One".
Un éditorialiste lui conseillait de "manger une salade"
Si de telles saillies étaient attendues de la part des humoristes, il est plus surprenant que des commentateurs sérieux s’en soient pris à l’embonpoint de Chris Christie. Dans un éditorial intitulé "Le gros problème de Chris Christie", un journaliste du Washington Post avait conseillé au républicain de "manger une salade et d’aller marcher un peu". Et il s’est justifié très sérieusement : "comme tout le monde, les élus sont meilleurs quand ils sont dans un état de santé optimal". "Le problème de Christie avec son poids a cessé d’être privé quand il est entré dans l’arène publique".
Sur ABC, un consultant spécialisé sur les républicains, dit souvent conseiller à ses clients de faire attention à ce qu’ils mangent. Parfois même, la perte de poids est un argument de volonté politique. Mike Huckabee, gouverneur républicain de l’Arkansas, a écrit un livre après un régime drastique : Cessez de creuser votre tombe avec un couteau et une fourchette.