Né fin août à Istanbul, le CNS, qui réunit pour la première fois toutes les tendances politiques, regroupe notamment les comités locaux de coordination (LCC) qui chapeautent les manifestations sur le terrain, les libéraux, la confrérie des Frères musulmans interdite de longue date en Syrie, ainsi que des partis kurdes et assyriens. Le régime syrien, secoué depuis la mi-mars par un mouvement de contestation sans précédent, ne reconnaît pas l’ampleur de ce mouvement et accuse en revanche des "bandes armées" de perpétrer des assassinats pour déstabiliser le pays.