Selon la porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Menha Bakhoum, l’entrevue a porté aussi sur la "feuille de route que propose le CNT en vue de garantir une transition pacifique et démocratique du pouvoir".
La même source a ajouté que les deux hommes, qui ont examiné aussi les moyens de renforcer la coopération bilatérale, ont souligné les liens étroits entre la sécurité nationale de l’Egypte et celle de Libye.
Au lendemain de l’entrée des rebelles à Tripoli, le Caire avait annoncé sa "reconnaissance du nouveau régime en Libye et sa direction légitime représentée par le conseil national de transition".
Selon des sources au ministère égyptien des Affaires étrangères, le Caire était, durant ces derniers mois, en relation étroite avec les opposants au régime de Kadhafi et fournissait un soutien substantiel aux rebelles de Benghazi, fief de l’opposition.
Toutefois, il ne pouvait pas reconnaître officiellement la légitimité du CNT, craignant pour la vie de ses citoyens travaillant dans les régions contrô lées par les troupes pro-Kadhafi.