"Nous considérerons qui que ce soit demeurant en Irak comme un occupant oppressif contre qui il faut résister par des moyens militaires", a déclaré le leader en allusion au récent feu vert du gouvernement irakien à l’ouverture de négociations pour le maintien en Irak d’un contingent de formateurs militaires américains après fin 2011.
Les principales composantes politiques irakiennes se sont entendues pour autoriser le gouvernement à négocier avec les Etats-Unis le maintien d’un contingent limité de formateurs américains après la date butoir de fin 2011, après laquelle les 47.000 soldats américains encore présents en Irak doivent tous partir.
La faction sadriste, qui compte 40 députés au Parlement irakien et plusieurs ministres au gouvernement, s’est opposée à ce projet.
Moqtada Sadr lui-même avait au printemps menacé de réactiver sa puissante milice, l’Armée du Mahdi, si les troupes américaines ne partaient pas d’Irak à la fin de l’année.