"On n’est pas contre la liberté de croyance, mais nous craignons les conséquences néfastes de cette disposition sur notre identité islamique", a déclaré lundi Abdelilah Benkirane, le secrétaire général du PJD, qui est représenté à la première Chambre du parlement marocain par 46 députés sur 325.Des sources concordantes ont indiqué jeudi que la future Constitution stipulait que "l’islam reste la religion de l’Etat mais la liberté de croyance est garantie dans le cadre de la loi et sans que cela porte atteinte à l’ordre public".
"Que signifie ‘liberté de croyance’? Qu’on permette à certains laïcs de rompre publiquement le jeûne pendant le ramadan? Que la liberté sexuelle et l’homosexualité soit banalisée et publique?", s’insurge Abdelilah Benkirane. "On n’est pas contre la liberté de croyance, mais le Maroc est un pays musulman qui a ses lois. En France, ils interdisent le voile intégral au nom de la loi. Nous sommes tout à fait capables d’appeler à voter contre cette future constitution", a conclu le représentant du PJD.