Les autorités sanitaires de Hambourg (Allemagne) avait incriminé, avant de se rétracter, des concombres produits en Espagne d’être à l’origine de l’épidémie de la bactérie E.Coli qui a fait plusieurs morts en Allemagne.
Selon des sources de la présidence espagnole citées par les médias du pays, la crise sanitaire causée par la bactérie "E.coli" et l’impact de cette affaire sur les exportations horticoles de l’Espagne et d’autres pays, ont été examinés par Zapatero et Merkel, lors d’un entretien téléphonique jeudi après midi.
Les deux chefs d’Etat ont convenu que les autorités de leur pays maintiennent des réunions bilatérales ainsi qu’au niveau de l’UE pour parvenir à une solution concertée à cette crise, souligne-t-on de même source.
Jeudi matin, le chef de l’exécutif espagnol avait critiqué la lenteur de la Commission européenne (CE), estimant qu’elle devait agir de "manière plus rapide" pour faire face à cette crise.
La CE "a été lente, étant donné qu’elle devait réagir de manière plus ferme et plus rapide", dès l’annonce par les autorités sanitaires de Hambourg (Allemagne) que l’infection à la bactérie E.Coli qui a provoqué plusieurs morts n’était pas une conséquence de la consommation de concombres espagnols, a-t-il dit à la Radio publique espagnole (RNE).
L’Espagne fait face actuellement à une tâche très difficile, celle de récupérer l’image de marque de ses produits agricoles dont la commercialisation a été affectée par cette situation.
La crise des légumes contaminés a occasionné un manque à gagner de plus de 200 millions d’euros par semaine pour le secteur horticole espagnol et menaçait quelque 70.000 emplois, selon les associations agricoles du pays.