"On attend que les puissances occidentales soutiennent notre position. C’est un problème africain qui nécessite une solution africaine. Nos partenaires doivent déployer des efforts pour comprendre notre position", a déclaré à la presse le Commissaire à la paix et à la sécurité de l’UA, Ramtane Lamamra, à l’issue de la réunion du CPS sur la Libye.
Lors de cette réunion, le Conseil a recueilli les points de vues de chacune des deux parties et examiné les voies et modalités les plus appropriées pour elles en vue de la mise en oeuvre de la feuille de route du Comité ad hoc de haut niveau de l’UA sur la Libye.
"Il s’agit d’engager une dynamique de paix par opposition à la dynamique actuelle de confrontation", a-t-il dit.
Le Conseil a "entériné" les mesures prises par le Comité ad hoc pour la mise en œuvre de la feuille de route, soulignant la nécessité d’un partenariat et d’une coopération impliquant tous les partenaires de l’UA en ce sens.
Il a appelé à "cesser les combats et à ce que les raids aériens de l’OTAN évitent de cibler les responsables libyens et les infrastructures du pays", soulignant l’impératif de mettre en application les objectifs des résolutions onusiennes 1970 et 1973 visant à protéger les populations libyennes.
Le Conseil de paix et de sécurité a tenu, durant toute la journée de mardi, une réunion au niveau ministériel consacrée à l’examen de la situation de la paix et de la sécurité dans le continent et des conflits et crises qui secouent l’Afrique, notamment la crise somalienne, au Darfour, à Madagascar et en Libye.
Il s’est également entretenu séparément avec une délégation du gouvernement libyen et une autre représentant le Conseil national de transition.