La France avait haussé le ton mardi contre le régime de Bachar al-Assad, le président Nicolas Sarkozy dénonçant la "brutalité inacceptable" de la répression des manifestations. Le ministère des Affaires étrangères, de son côté, avait fait savoir que Paris plaidait pour des "mesures fortes" à l’ONU et à l’Union européenne. Des tirs ont de nouveau été entendus dans la nuit de mardi à mercredi à Deraa, ville du sud de la Syrie où l’armée était entrée en force lundi et avait ouvert le feu sur les habitants. Selon des organisations des droits de l’Homme, au moins 400 personnes ont été tuées depuis le début de la contestation et sa répression, mi-mars, en Syrie.