De fortes présomptions sur un soutien de l’armée algérienne et du « polisario » au régime de Kadhafi (magazine britannique)
Le mensuel britannique, qui revient sur l’arrestation par l’opposition libyenne, en avril dernier, de 15 mercenaires algériens et la mort de trois autres lors de combats à Ajdabiya, relève aussi que les opposants libyens ont eux-mêmes dénoncé la présence d’éléments du "polisario".
L’auteur de l’article, Alan Brown, rappelle que le «polisario», qui bénéficie de l’appui de l’Algérie, a été soutenu et doté d’armes sophistiquées, au cours des années 70 et 80, par le régime libyen.
Certains éléments du «polisario», ajoute encore le magazine, se sont "récemment adonnés à l’enlèvement d’ étrangers dans la région du Sahel au nom d’Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi)" et ont aussi servi comme intermédiaires de l’organisation terroriste pour se faire payer des rançons par des pays européens comme l’Espagne et la France.
Alan Brown relève, par ailleurs, que l’Algérie et la Syrie ont été les seuls pays à s’abstenir lorsque la Ligue des Etats arabes a adopté la résolution relative à l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne en Libye afin de protéger les civils, indiquant qu’Alger a pesé de tout son poids dans "la proposition illogique de l’Union africaine de mettre fin au conflit libyen en insistant sur un processus dans lequel Kadhafi serait partie prenante et non pas exclu".
" Depuis le déclenchement de la crise en Libye, l’Algérie s’est seulement contentée d’appeler à mettre fin aux hostilités entre les forces de Kadhafi et celles de l’opposition sans jamais exprimer son soutien aux jeunes et aux élites instruites militant pour la démocratie, à l’origine des protestations en Libye", souligne-t-il.