Dans une déclaration faite en marge de l’audience, Berlusconi a qualifié d’"infondées" les accusations des procureurs de Milan qui, selon lui, "utilisent le droit contre ceux qu’ils considèrent comme des adversaires politiques".
Dans cette affaire, Berlusconi est accusé d’avoir versé 600.000 dollars à son ancien avocat britannique, David Mills, contre des faux témoignages dans deux procédures durant les années 1990.
Pour le chef du gouvernement italien, ce procès est "paradoxal, incroyable, vraiment surréaliste" car "il n’y a pas de motivation pour la corruption, ni de preuve que des fonds aient été versés, rien de rien".
Les juges "sont le cancer de notre démocratie, il y a de leur part des tentatives réitérées de subversion", a déclaré Berlusconi, lors d’une pause durant ce procès dont la prochaine audience a été fixée au 16 mai.
Mills avait été condamné pour les mêmes faits en première instance et en appel, mais il a ensuite bénéficié de la prescription.
Lundi dernier, Berlusconi, 74 ans, s’était déjà présenté devant le tribunal dans l’affaire Mediatrade pour surfacturation présumée de droits télévisés.
Un autre procès pour l’affaire dite "Rubygate" dans lequel il est accusé de prostitution de mineure et d’abus de pouvoir doit reprendre le mardi 31 mai après avoir démarré le 6 avril.