Depuis une semaine, des groupes de jeunes se regroupent chaque jour devant le théâtre de Tunis
pour exprimer leur colère, et dénoncent sur haut-parleur "la passivité du gouvernement de transition qui ne fait que limoger un ministre ou condamner la corruption des partisans du président déchu Zine El Abidine Ben Ali", selon Mouna, une étudiante de 24 ans.