Côte d’Ivoire: les forces pro-Gbagbo lèvent le blocus autour du Golf Hôtel abritant le gouvernement Ouattara

Côte d
Les Forces pro-Gbagbo ont levé, jeudi, le blocus autour de Golf Hôtel à Abidjan où se retranche le gouvernement d’Alassane Ouattara depuis l’éclatement de la crise postélectorale en novembre dernier, rapportent des médias de la région.

Cette levée du blocus intervient au moment où plusieurs défections sont annoncées dans le camp du président sortant, Laurent Gbagbo qui refuse de céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara, reconnu président légitime de Côte d’Ivoire par la communauté internationale.

Après le chef d’état major des Forces de défense et de sécurité (FDS, loyales à Laurent Gbagbo), le général Philippe Mangou, qui s’est réfugié avec sa famille à la résidence de l’ambassadeur d’Afrique du Sud à Abidjan, plusieurs hauts officiers ont fait défection pour rejoindre le camp Ouattara.

Le général Edouard Kassaraté, commandant supérieur de la gendarmerie s’est ainsi rendu au Golf Hôtel où il s’est rallié à Alassane Ouattara, rapporte la presse locale.

Les rangs du camp pro-Gbagbo commencent ainsi à subir une véritable débandade à l’approche des Forces républicaines pro-Ouattara qui sont parvenues à la périphérie de la capitale économique du pays.

Signe du vacillement du camp Gbagbo, la fuite, jeudi matin, des détenus de la prison d’Abidjan, le plus grand centre pénitencier du pays qui a été abandonné par les gardes et les militaires pro-Ouattara.

Dans un discours télévisé, Alassane Ouattara a affirmé, jeudi, que ses Forces républicaines étaient aux portes d’Abidjan et que Gbagbo "doit partir immédiatement". Ouattara a également appelé les militaires restés loyales au chef d’Etat sortant à rejoindre ses forces républicaines.

Depuis le lancement de leur offensive lundi, les forces républicaines sont parvenues, mercredi soir, à entrer dans la ville stratégique San Pedro qui abrite le premier port d’exportation du pays.

Auparavant, plusieurs villes du pays sont tombées entre les mains des forces pro-Ouattara sans rencontrer une véritable résistance de la part des forces du camp adverse. Jusqu’à présent aucun bilan des victimes de ces affrontements n’est disponible.

(Source MAP)

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