Ces sans-emploi, regroupés au sein du Comité national de défense des droits des chômeurs, cherchent à travers cette action à " faire pression sur les pouvoirs publics en vue de les pousser à répondre favorablement à leurs revendications", selon la presse, signalant que cette structure provisoire a tenu sa réunion constitutive samedi dernier à la Maison des syndicats à Alger.
Dans un communiqué cité par la presse, le Comité a dénoncé énergiquement les pratiques des entreprises nationales et multinationales, les accusant de profiter des conditions sociales souvent lamentables des demandeurs d’emploi, en les exploitant avec des salaires de misère et sans protection sociale. De même, le Comité appelle le gouvernement à revoir sa politique de l’emploi qui a, selon lui, prouvé son inefficacité par les injustices sociales qu’elle a induites. Il a par la même occasion invité l’ensemble des chômeurs à se joindre au mouvement prévu le 6 février, au cours de laquelle la création de cette structure indépendante sera officialisée.