Le démantèlement concerne "une cellule active dans l’embrigadement et l’enrô lement de jeunes marocains imprégnés des idées d’Al-Qaïda, dans le dessein de les envoyer" au Sahel, est-il indiqué dans un communiqué cité par l’agence MAP.
Le texte évoque l’interpellation de "plusieurs membres opérant" dans les villes de Nador (nord), Casablanca (ouest) ou encore Laâyoune.
Selon la même source, "les investigations" ont permis d’établir que "plus de 20 volontaires marocains", qui ont été identifiés, avaient déjà été envoyés par "les chefs de cette cellule" auprès d’Aqmi et du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), autre groupe contrô lant le nord du Mali.
Ils "suivaient des entraînements militaires en vue de les associer à des opérations terroristes dans la région", d’après le ministère de l’Intérieur.
Ce réseau "se préparait à envoyer de nouveaux combattants dans le nord du Mali (…) après avoir réussi à sceller des liens étroits avec des éléments extrémistes actifs dans le sud du Royaume", a-t-il encore relevé.
Les personnes interpellées seront traduites devant la justice. Un "volontaire affilié à cette organisation" a déjà été présenté, précise le texte.
C’est la troisième fois en moins d’un mois que le Maroc démantèle une cellule terroriste. Le 5 novembre, les autorités avaient annoncé l’arrestation de huit personnes appartenant à "Ansar achariaa au Maghreb islamique", qui s’apprêtaient à commettre des "actes de sabotage contre des sites stratégiques".
Quelques jours plus tô t, le ministère de l’Intérieur avait annoncé le démantèlement d’une "cellule terroriste" de neuf membres projetant la création d’un camp d’entraînement dans le Rif (nord) afin de préparer des attaques contre "les autorités publiques".