Une croissance de près de 3 % en 2012, une performance « très respectable » pour le Maroc dans un contexte international difficile (BM)

La réalisation d’un taux de croissance de près de 3 pc en 2012 serait considérée comme une performance "très respectable" pour le Maroc, étant donné la conjoncture économique internationale difficile, a assuré, vendredi à Rabat, la vice-présidente de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), Inger Andersen, en mettant en avant la résilience de l’économie nationale quant aux effets stylisés de la crise financière.

Les projections de croissance pour l’exercice 2012 "sont très respectables sur fond de la contraction que connait l’économie à l’échelle internationale" a fait savoir Mme Andersen, lors d’une conférence de presse à la fin d’une visite officielle de deux jours.

Les réformes économiques entreprises actuellement au Maroc et son engagement en faveur d’une meilleure gouvernance et d’une croissance inclusive ont placé le Maroc sur "une voie positive", a-t-elle souligné, précisant que le Royaume "a connu d’importants changements qui ont ouvert la voie à des réformes économiques et sociales plus ambitieuses".

L’amélioration de la protection sociale par le biais de la réforme du système de compensation constitue l’une des priorités de l’action de la Banque mondiale au Maroc, a précisé Mme Andersen, estimant qu’un système efficace de ciblage est essentiel pour faire bénéficier les citoyens les plus démunis et les plus nécessiteux.

La responsable a, d’autre part, souligné la nécessite de rehausser la compétitivité et la croissance, dans le but de promouvoir l’emploi, notamment parmi les jeunes qui constituent une partie significative de la société marocaine, relevant que la Banque mondiale est engagée actuellement dans des recherches analytiques visant à soutenir la participation des jeunes à l’économie nationale et à mettre leurs compétences en adéquation avec les besoins du marché de l’emploi.

La Banque mondiale avait approuvé, en juin dernier, un prêt de 300 millions de dollars en faveur du Maroc, assorti d’un programme de renforcement des capacités locales en appui à la seconde phase de l’INDH, qui vise à fournir des services améliorés et des débouchées économiques aux populations vulnérables.

Lors d’une entrevue avec le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, Mme Andersen a évoqué les réformes en cours au Maroc dans divers domaines, notamment celles portant sur la Caisse de compensation, le renforcement de la transparence et de la bonne gouvernance et la promotion du climat d’affaires.

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