Membre de la communauté sunnite, Hachémi a été reconnu coupable d’avoir dirigé des escadrons de la mort. Il a fui Bagdad en décembre dernier et se dit innocent, affirmant que le Premier ministre chiite Nouri al Maliki cherche à écarter les sunnites et les Kurdes des organes du pouvoir irakien, que dominent des représentants chiites.
L’affaire Hachémi, qui a éclaté peu après le départ des derniers militaires américains, menace l’équilibre ethnique et religieux du gouvernement irakien.