"On ne peut pas être élu avec les voix de la droite sans avoir respecté les règles minimales de son parti et ensuite se réclamer de ce même parti", a-t-elle ajouté. Martine Aubry avait déclaré dès dimanche soir que le nouveau député rochelais ne serait pas, "bien sûr", réintégré au PS. Mais le président des sénateurs socialistes, François Rebsamen, avait dit qu’il appartiendrait au groupe socialiste de l’Assemblée nationale de décider si Olivier Falorni pourrait siéger dans les rangs du PS.
Interrogée sur son avenir personnel, Martine Aubry a assuré qu’elle souhaitait "bien sûr" quitter ses fonctions à la tête du PS, lors du congrès du parti fin octobre, "si les conditions sont réunies". "Mais elles le seront, a-t-elle ajouté. Je vais travailler à cela".