Les avocats new-yorkais de l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) avaient réclamé le 29 mars le classement sans suite de la plainte au civil intentée par Nafissatou Diallo, estimant que "DSK" bénéficiait au moment des faits d’une immunité diplomatique.
Les avocats de la femme de chambre du Sofitel avaient fait valoir pour leur part que ni Dominique Strauss-Kahn, ni ses avocats n’avaient invoqué cette question de l’immunité lorsque l’affaire faisait l’objet d’une procédure pénale.
Kenneth Thompson avait jugé étrange que l’ex-favori des sondages à l’élection présidentielle française n’ait pas utilisé cet argument l’été dernier, alors qu’il était sous la menace d’une lourde peine de prison.
Les conseils de Dominique Strauss-Kahn ont répliqué que leur client souhaitait alors "se défendre des fausses accusations portées contre lui et laver son nom".