Dans un enregistrement de 21 minutes intitulé "Boycottez la farce électorale", le chef de la branche nord-africaine d’Al Qaïda accuse le gouvernement de mener une opération de "chirurgie esthétique" pour se conférer une "fausse légitimité".
"Votre devoir est de rejeter ces oppresseurs qui ne disent pas leur nom (…) et de vous soulever contre eux", déclare Abdelmalek Droukdel, dont la voix n’a cependant pas encore été authentifiée.
Aqmi n’exerce qu’une influence limitée au sein de la population algérienne, qui conserve un souvenir douloureux des affrontements entre gouvernement et rebelles islamistes dans les années 1990.
Les élections du 10 mai seront les premières organisées depuis la levée en février 2011 de l’état d’urgence, en vigueur pendant 19 ans.
La mesure a été la principale réponse du régime aux événements du "printemps arabe", dont les effets sur l’Algérie ont été limités par rapport aux autres pays maghrébins.