Mesures irakiennes pour diversifier les voies d’exportations de pétrole, en cas de crise à Ormuz

L’Irak a adopté dimanche plusieurs mesures visant à diversifier ses voies d’exportation de pétrole pour atténuer les effets d’une éventuelle fermeture du détroit d’Ormuz par l’Iran, indique le gouvernement dans un communiqué.

Ces mesures prévoient notamment d’accroître les exportations transitant par un oléoduc vers la Turquie et celles transportées par camions, et de réparer "d’urgence" des oléoducs actuellement hors service.

La réouverture de deux oléoducs est ainsi envisagée: celui vers la Syrie et le Liban (Baniyas-Tripoli), fermé depuis 1990, et un autre vers l’Arabie saoudite également fermé depuis longtemps.

L’Irak pompe actuellement environ 3 millions de barils de pétrole par jour (mbj) dont plus de la moitié est exportée, pour l’essentiel dans des tankers passant par le détroit d’Ormuz. Le reste transite par un oléoduc reliant Kirkouk, dans le nord du pays, à Ceyhan en Turquie, et par camions vers la Jordanie.

Téhéran, accusé par les Occidentaux de vouloir se doter de l’arme atomique et soumis à des sanctions, a menacé fin décembre de fermer le détroit d’Ormuz, par lequel transite 35pc du pétrole transporté par voie maritime dans le monde, au cas où le pays serait attaqué.

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