Dans le cadre de son plan d’urgence, le ministère va envoyer 450 soldats à l’île d’Ishigaki et 200 autres à l’île de Miyako, dans la province d’Okinawa (sud du Japon), a indiqué l’agence de presse nippone Kyodo News.
Le ministère va également mobiliser quelque 100 soldats à la base aérienne de Naha, capitale de la province d’Okinawa, alors que 50 soldats seront envoyés à l’île de Yonaguni pour répondre à une éventuelle chute des fragments du satellite.
Selon la presse nippone, Tokyo va déployer deux destroyers équipés d’Aegis près d’Okinawa et en Mer du Japon, entre la péninsule coréenne et l’archipel nippon, et des missiles sol-air Patriot Advanced Capability-3 (PAC-3) 3 sur une île d’Okinawa.
Les autorités nippones, qui craignent que la fusée nord-coréenne ou des parties du lanceur ne retombent sur le sol japonais ou dans ses eaux territoriales, ont menacé d’ abattre la fusée nord-coréenne si elle constitue une menace pour le territoire de l’archipel.
Pyongyang avait annoncé, le 16 mars, son projet de lancer une fusée chargée d’un satellite d’observation terrestre à l’occasion du centenaire de la naissance du fondateur du Nord, Kim Il-sung (15 avril).
Le lancement doit être effectué depuis la base de Tongchang-ri (nord-ouest de la Corée du Nord). Le premier étage de la fusée doit tomber en mer Jaune, à l’ouest de la péninsule coréenne, et le deuxième étage à l’est des Philippines, en survolant une partie des îles d’Okinawa.