Hassan Diab, professeur de sociologie de l’Université d’Ottawa, a toujours clamé son innocence. Il a un mois pour porter en appel la décision du gouvernement canadien devant la cour fédérale.
Les autorités françaises affirment que Hassan Diab a participé en 1980 à un attentat à la bombe contre une synagogue de Paris qui avait fait quatre morts et des dizaines de blessés.
"L’extradition de M. Diab a été ordonnée le 6 juin 2011 par la Cour supérieure", a indiqué jeudi le porte-parole du ministère canadien de la Justice, Christian Girouard, ajoutant que "le 4 avril 2012, le ministre de la Justice a ordonné qu’il soit remis à la France".
Hassan Diab, qui demeure en liberté, doit toutefois porter un dispositif électronique qui permet aux autorités canadiennes de surveiller en tout temps ses déplacements.
Il avait été arrêté le 13 novembre 2008 à Gatineau, près d’Ottawa, à la demande de la justice française, puis remis en liberté conditionnelle à la fin mars 2009, en attendant son procès, rappelle-t-on.