"Nous avons fait quelques progrès aujourd’hui", a déclaré à la presse l’amabassadeur britannique Mark Lyall Grant. "Il y a (au sein du Conseil) le désir d’obtenir un texte qui puisse être adopté dans les prochains jours", a-t-il estimé, ajoutant cependant: "nous n’en sommes pas encore là".
"Nous avons (désormais) une bien meilleure compréhension de ce qu’il faut faire pour aboutir à un consensus", a expliqué le représentant russe Vitali Tchourkine. "Je pense que c’était une bonne session" de négociation, a-t-il ajouté sans donner de détails.
A la suite de ces discussions, une nouvelle mouture du projet de résolution devrait être préparée et être sur la table jeudi pour de nouvelles discussions, selon des diplomates.
Selon un diplomate, les discussions ont porté notamment sur le degré de soutien au plan de règlement de la Ligue arabe que le Conseil pourrait apporter, ainsi que sur le paragraphe faisant référence à une éventuelle intervention militaire. Le projet de résolution souligne la nécessité de régler la crise syrienne pacifiquement mais certains pays dont la Russie et la Chine souhaitent une formulation rejetant encore plus nettement un usage de la force.
"Nous n’autoriserons aucun texte que nous considèrerons comme erroné et qui conduirait à une aggravation du conflit. Nous ne permettrons pas son adoption", avait affirmé quelques heures auparavant Vitali Tchourkine, cité par les agences de presse russes.
Cependant, le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a dit mercredi avoir noté, "pour la première fois", l’attitude "moins négative de la Russie" au cours de la réunion la veille à New York du Conseil de sécurité.