"Nous sommes extrêmement préoccupées par l’escalade de la violence à Homs et Alep, et l’impact qui en découle sur les droits de l’homme et les civils", ont déploré dans une déclaration commune la Haut-commissariat aux droits de l’Homme, Navi Pillay, et la secrétaire générale adjointe de l’ONU aux affaires humanitaires, Valerie Amos.
Les informations font état de la poursuite des bombardements, de l’utilisation d’armes de longue portée et d’attaques à l’aide de chars, ont-elles affirmé, relavant que la présence de groupes armés d’opposition à l’intérieur des zones résidentielles ne fait qu’aggraver les risques pour les civils.
Les deux responsables internationales ont, en outre, appelé toutes les parties au conflit à cesser immédiatement les hostilités, à permettre aux civils de quitter la ville de Homs et à assurer des garanties de sécurité suffisantes pour l’acheminement de l’aide humanitaire aux civils.
"Nous continuons d’exhorter toutes les parties à respecter leurs obligations conformément au droit international humanitaire pour protéger les civils et garantir aux organisations humanitaires un accès sécurisé et sans restriction à tous ceux qui sont dans le besoin, où qu’ils se trouvent en Syrie", souligne la déclaration.
Les agences de l’ONU et leurs partenaires humanitaires apportent de l’aide aux personnes ayant réussi à fuir Homs pour des villages et villes situés aux alentours.
Selon l’organisation, "des réserves en nourriture et autres éléments de première nécessité y ont été pré-positionnées afin de pouvoir être acheminées à Homs dès qu’un accès sûr sera possible".
