Viols d’enfant en Centrafrique: les Américains demandent une 2è enquête sur la façon dont l’ONU a géré le dossier.
Dans un rapport interne révélé fin avril, les Nations unies décrivent les accusations portées à l’encontre de militaires français, tchadiens et de Guinée équatoriale par des enfants qui avaient été accueillis dans un camp pour déplacés à l’aéroport de M’Poko de Bangui, la capitale centrafricaine.
Les faits se seraient produits entre décembre 2013 et juin 2014. Dans un rapport de six pages résumant les faits allégués, les jeunes enfants ont dit avoir été contraints à des fellations sur des militaires français. Les soldats de Guinée équatoriale et du Tchad sont accusés de sodomie.
"Ces allégations sont totalement terrifiantes", a déclaré l’ambassadrice des Etats-Unis après de l’Onu, Samantha Power. "Si ces allégations se révélaient être vraies, cela représenterait une violation très grave, non seulement pour la dignité et la sécurité physique des individus dans leur état le plus vulnérable, mais ce serait aussi la fin totale de la confiance".
"Ce sont de fait des allégations très crédibles et très perturbantes", a ajouté l’ambassadrice devant les journalistes.