L’administration Biden a annoncé ce plan mercredi pour contrer la flambée de cas de coronavirus, notamment le variant Delta plus contagieux.
L’injection de rappel interviendra huit mois après la deuxième dose de vaccin, précise-t-on, avec une priorité au personnel de la santé, aux résidents des maisons de retraite et aux secouristes. « Nous commençons à constater des preuves d’une protection réduite contre les maladies légères et modérées », ont déclaré des responsables de plusieurs agences fédérales dans un communiqué.
La protection conférée par les vaccins contre les maladies graves, les hospitalisations et les décès pourrait diminuer dans les mois à venir, en particulier parmi les groupes à haut risque qui ont été vaccinés tôt, ont-ils déclaré.
« Pour cette raison, nous concluons qu’un rappel sera nécessaire pour maximiser la protection induite par le vaccin et prolonger sa durabilité. »
Les personnes qui ont reçu le vaccin Johnson & Johnson peuvent également avoir besoin de doses supplémentaires. Mais ce vaccin n’a été déployé qu’en mars 2021, et un plan pour fournir des rappels sera élaboré après l’examen des nouvelles données attendues au cours des prochaines semaines, a ajouté la même source. Les détails du nouveau plan de rappel seront dévoilés une fois obtenu le feu vert de l’Agence américaine des médicaments (FDA).
La FDA avait autorisé vendredi dernier une troisième dose de vaccin pour certaines personnes dont le système immunitaire est compromis.
Cette mesure permettra d’administrer une troisième dose des vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna, et s’applique à certaines personnes immunodéprimées, notamment celles ayant subi une transplantation d’organe et celles « diagnostiquées comme présentant un niveau équivalent d’immunodépression », a indiqué l’agence américaine.